samedi 30 juin 2007

Libre accès pour la CLA

Bonne nouvelle via Michael Geist pour terminer la semaine. La Canadian Library Association annonce sa politique sur le libre accès pour faire suite aux recommandations contenues dans le rapport du groupe de travail sur la question.

  • CLA will providefor full and immediate open access for all CLA publications, with the exceptionof Feliciter and monographs The embargo period for Feliciter is one issue, and the embargo policy itself will bereviewed after one year. Monographs will be considered for open accesspublishing on a case-by-case basis.
  • CLA actively encourages its members to self-archive in institutional and/or disciplinaryrepositories and will investigate a partnership with E-LIS, the Open Archivefor Library and Information Studies.
  • CLA willgenerally provide for the author's retention of copyright by employing Creative Commons licensing or publisher-authoragreements that promote open access.
  • CLA willcontinue its long-standing policy of accessibility to virtually all CLA informationexcept for narrowly defined confidential matters (e.g. certain personnel orlegal matters).

Ce qui m'a marqué de cette nouvelle, c'est le fait que le Feliciter sera disponible en ligne lorsqu'une nouvelle édition est publiée. J'espère que la CBPQ et l'ASTED songent à la même stratégie, car c'est dommage de "dissimuler" du Web autant d'information pertinente.

Pour ceux qui ont accès à la version "papier" d'ARGUS, je vous suggère la lecture de l'article sur la Baladodiffusion et les bibliothèques de Véronique Parenteau paru dans le numéro printemps-été 2007. Pour ceux qui ont accès à Repère, ...bein... ils n'ont toujours pas indexé le numéro d'automne 2006, donc il sera disponible en ligne d'ici à la fin de notre maîtrise probablement.

mardi 26 juin 2007

Ah, l'odeur de la bibliothèque!

Comme quoi les bibliothèques et les livres qu'elles contiennent inspirent et influencent de toutes les façons : CB Experience in the LIBRARY.
;-)

mercredi 20 juin 2007

Cursus est en ligne !

Après plusieurs péripéties, je suis heureuse de vous annoncer que le nouveau numéro de Cursus, le périodique étudiant de l’École de Bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal, est en ligne ! Juste à temps pour être encore considéré comme un numéro de printemps !

Au menu, l'histoire du livre et le livre dans l'histoire :

Récits de voyage en Nouvelle-France : quand l’histoire du livre touche à l’histoire d’une colonie… par Cybèle Laforge

Les récits de voyage en Nouvelle-France sont intimement liés à l’histoire de notre pays : leur importance politique, économique et stratégique a eu une influence directe sur la colonisation. Que le but d’une exploration soit de découvrir un passage vers l’Asie, de recenser les richesses naturelles ou d’évangéliser les nations amérindiennes, toujours sa narration écrite aura une portée directe sur les décisions du pouvoir français concernant sa nouvelle colonie. Les auteurs de ces relations de voyage, censés respecter scrupuleusement les faits des aventures qu’ils narrent, se verront parfois tentés d’agrémenter leurs récits d’une part de fabulation, avec des conséquences pouvant s’avérer funestes… Ces récits d’exploration connaîtront en outre une seconde vie au XIXe siècle québécois, alors qu’ils seront redécouverts et reconnus en tant que fondements de notre identité et de notre littérature.

L’évolution du texte imprimé vers une forme moderne : le rôle des imprimeurs typographes des 15e, 16e et 17e siècles en France, par Sarah de Bogui

La « révolution Gutenberg » est une expression dont la signification est souvent galvaudée. En effet, on oublie parfois que l’évolution de la forme du texte dans son passage du manuscrit à l’imprimé a suivi un cheminement long et complexe. L’invention de l’imprimerie est loin d’avoir fait miraculeusement bondir le livre de l’état de codex médiéval à celui d’imprimé moderne. De multiples facteurs, non seulement techniques mais aussi idéologiques, politiques, culturels et commerciaux sont intervenus dans l’histoire de la mise en forme des textes. Les acteurs principaux de ces mutations sont les imprimeurs-typographes, véritables artisans du renouveau d’une pensée portée par la philosophie humaniste. L’activité autour de la naissance du livre imprimé offre un terrain particulièrement fécond en France. Le milieu des imprimeurs-typographes y est donc un laboratoire parfait pour l’étude du développement des outils qui ont favorisé la lisibilité du contenu, le repérage de l’information et l’appareillage du texte.

Bonne lecture, et n'hésitez pas à nous faire parvenir vos commentaires à cursus@ebsi.umontreal.ca... ou sur ce blogue !

mardi 19 juin 2007

Moteurs de recherche collaboratifs

Les moteurs de recherche sur le Web sont un marché lucratif et plusieurs joueurs tentent l'aventure. Deux nouveaux sites utilisent une stratégie visant à inclure la participation des internautes dans l'amélioration des résultats de recherche.

Mahalo est un moteur de recherche qui n'utilise pas un nouvel algorithme, mais le travail d'êtres humains. Les résultats de recherche sont assemblées sur une page par des auteurs qui collectent des informations et des sites d'intérêts pour créer une bibliographie à partir d'une multitude de sources. On pourrait faire l'analogie que Mahalo est à la bibliographie ce que Wikipedia est à l'article encyclopédique. Comme le site est devenu public en mai, il est très pauvre en contenu. Un exemple de résultats pour Nicolas Sarkozy est disponible. Son aspect collaboratif provient du fait que les auteurs proviennnent du grand public et qu'ils sont payés pour rédiger les pages de résultats. Si l'aventure vous intéresse, le Mahalo Greenhouse est peut-être pour vous.

De son côté, Spock est un moteur de recherche pour trouver une personne ou des informations sur une personne. Dans un univers où être en mesure d'identifier quelqu'un sur le Web peut être difficile, ce moteur veut faciliter l'opération. Malheureusement, le site n'est pas encore public et nécessite une invitation. La mienne ne fonctionnait pas, mais une démonstration vidéo des fonctionnalités de Spock mérite qu'on s'y attarde. Son aspect collaboratif provient notamment du fait que le visiteur inscrit peut associer des descripteurs (tags) et voter sur la pertinence des descripteurs associés par d'autres internautes.

lundi 18 juin 2007

À la découverte de la cyberculture avec le labo NT2

Si, comme moi, vous vous intéressez aux tendances en sciences de l'information et à l'impact des nouvelles technologies sur la société, mais ne voulez pas passer votre journée à consulter les nombreux blogues sur le sujet, voici une suggestion pour vous! Abonnez-vous au fil RSS des Actualités du labo NT2, le Laboratoire de recherches littéraires sur les nouvelles formes de textes et de fictions.

Le labo NT2 (pour Nouvelles technologies, nouvelles textualités) est une composante de Figura, le Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire de l'UQAM. La mission du labo NT2 est de promouvoir l’étude, la lecture, la création et l’archivage de nouvelles formes de textes et d’œuvres hypermédiatiques. L’objectif premier du labo NT2 est de prendre la mesure de la situation de transition initiée par l’informatisation de la littérature et de la culture. Pour les bibliothécaires branchés, le propos a son importance. Du papier qui parle, vraiment? Les pourriels, un matériau artistique? Ou encore, saviez-vous que vous capacités de lecture seraient grandement améliorées si le texte des pages de livre était agencé en cascade plutôt qu'en blocs, à la manière de Live Ink? C'est ici que vous en entendrez parler en premier!

Un article récent, par exemple, présentait le site de Visual complexity, qui recense plusieurs projets qui mettent l'emphase sur la représentation visuelle de phénomènes extrêmement complexes. Pour illustrer mon propos, voici le projet Liveplasma, qui cartographie les résultats de recherche de films et de musique sur Amazon.com. Une fois le terme de recherche entré, ex: le groupe Nirvana au centre, celui-ci est automatiquement entouré d'autres noms d'artistes similaires, et la distance entre les noms est inversement proportionnelle au niveau de similarité. Donc, l'amateur de Nirvana aimera probablement aussi Pearl Jam et les Smashing Pumpkins.

C'est que c'est joli, ce site, et il y a des projets visuels pour tous les goûts: arts, biologie, transports... Tant d'information schématisée, ça m'étourdit.

La sélection d'articles pour "Le site du jour" et autres actualités du labo NT2 se fait manuellement à partir d'un certain nombre d'agrégateurs de nouvelles et de blogues sur les oeuvres hypermédiatiques. Le directeur des opérations du labo NT2, Daniel Veniot, m'a précisé qu'on a expérimenté pour faire une variante automatique via Google News, mais ce n'était pas concluant. Parmi les sources sur lesquelles une veille est effectuée par NT2, notons Écrans, Homo numericus et Technaute.

Vraiment, grâce aux Actualités de NT2, je me couche moins niaiseuse le soir!

Gestion? Parlez-en aux Suisses!

Mercredi le 16 mai dernier (déjà un mois!), j'ai assisté à une table-ronde tenue dans le cadre du congrès annuel de la CBPQ. Le sujet: "Les nouvelles formations aux professions documentaires en Europe: une chance pour la mobilité professionnelle et la coopération avec l'Amérique du Nord?" ( Actes de congrès )
Il faut savoir que la structure de l'éducation est en pleine évolution en Europe, suite à la mise en place du Processus de Bologne. Ce processus vise trois objectifs principaux à être atteints avant 2010 :

"... (1) l'introduction d'un diplôme de premier cycle et d'un diplôme de second cycle dans tous les pays - avec un premier cycle d'une durée minimale de 3 ans, (2) l'introduction d'un système de transfert des crédits (ECTS), (3) et enfin l'élimination des derniers obstacles à la mobilité des étudiants et des professeurs." EurActiv.com

Ce que ça veut dire? Que présentement, les formations universitaires varient en forme d'un pays à l'autre, ce qui limite la mobilité des étudiants étant donné qu'ils n'ont pas tous un diplôme équivalent. De plus, la structure proposée (et en voie d'implantation) ressemble beaucoup plus au système nord-américain d'éducation, ce qui augmente la compétitivité des diplômés européens sur le marché internationnal et les possibilités de diplômes conjoints.

Yolande Estermann Wiskott, professeure aux HES à Genève et responsable du Département Information documentaire, a exposé plus spécifiquement le projet de maîtrise conjointe EBSI-HES. Je vous suggère d'aller voir le document. Je trouve le projet intéressant, mais un point m'a chatouillée: alors que le métier de professionnel de l'information nous est de plus en plus présenté sous la forme d'un rôle de gestionnaire et que les étudiants demandent plus de formation en gestion (PRATIQUE, SVP!), voilà que l'EBSI offre 4 cours de gestion en deuxième année... En Suisse!!! Sachant que seulement 15 étudiants québécois pourront se prévaloir de ce programme, je trouve injuste que les autres étudiants ne puissent avoir accès à cette formation de gestionnaire...

Finalement, un petit point intéressant: saviez-vous qu'aucun organisme ne sanctionne les différents programmes universitaires en sciences de l'information en Europe? Chaque département décide et sanctionne son propre programme... Objectivité?

jeudi 7 juin 2007

Prêt de documents numériques

Un article intéressant qui est passé par une très bonne source d'information, nous apprend que certaines bibliothèques allemandes vont lancer un service de prêt pour des documents numériques avec l'aide d'un partenaire commercial.

La compagnie DiViBib GmbH servira de fournisseur de contenu comprenant de la musique, des documents sonores et audiovisuels ainsi que de livres numériques à partir d'un site Web. Évidemment que la protection des droits d'auteurs passe par les technologies habituelles de DRM. ce qui veut dire qu'un document perd sa capacité d'être lù à la fin de la période de prêt, mais ne nécessitera pas le retour à la bibliothèque. ;^) Fait intéressant mentionné dans l'article, un même document ne peut pas être emprunté en même temps par deux usagers.

Ce type d'entente commercial rappel l'article bidon du New York Post qui affirmait que la bibliothèque publique de Brooklyn explorait l'idée d'un partenariat avec le service en ligne Netflix. Netflix est un service payant en ligne qui remplace notre club vidéo par des emprunts de DVD livrés par la poste. Cependant, un autre blogue nous pointait vers une bibliothèque publique du Rhode Island qui offre la possibilité à ses usagers d'emprunter des films, ne figurant pas dans la collection de la bibliothèque, par l'entremise du service Netflix. Le but de la bibliothèque du R. I. est d'utiliser son compte Netflix comme une source de documents pour le PEB au même titre qu'une autre bibliothèque.

samedi 2 juin 2007

À voir : Worldmapper.org



Un article sur Cyberpresse m'a fait découvrir un site très intéressant : Worldmapper.org.

Ce site présente des cartes du monde où les États sont redimentionnés selon diverses statistiques économiques, politiques ou encore sociales. La carte que vous voyez présente la provenance des articles scientifiques publiés dans le monde.

Chaque carte est accompagnée d'un court texte explicatif qui présente quelques faits saillants. Le site propose par ailleurs un index alphabétique et thématique des cartes disponibles, et il est possible d'avoir accès aux sources des données utilisées.

Comme on l'écrit sur rue89.com, Worldmapper «ne refait pas le monde, il le montre tel qu'il est réellement».

Worldmapper.org est une initiative de l'Université de Sheffield.

vendredi 1 juin 2007

One Laptop Per Child...entre mes mains

Je me sens mal. J' "harcèle" mes collègues de l'EBSI pour qu'ils et elles écrivent sur le blogue et je me permets une carence d'un mois! Je vais me racheter durant le mois de juin.

Samedi 19 mai dernier, j'ai assisté au BarCamp de Montréal. À ma grande surprise, j'ai eu la chance d'essayer deux OLPC qui avaient été apportés par un participant que je n'ai malheureusement pas croisé. J'ai découvert plus tard, qu'il était le directeur du contenu pour le projet OLPC.

Petit rappel historique, en janvier 2005, Nicholas Negroponte du MIT présente à Davos son projet d'un portable de 100$US pour les jeunes dans les pays en voie de développement. Le projet à fait son chemin et les dernières nouvelles semblent annoncer le déploiement des premiers modèles.

À première vue, l'ordinateur ressemble à un jouet pour enfant. C'est parfait, car c'est le public cible du produit. Au premier contact, c'est plutôt compliqué comme utilisation. Le menu utilise très peu le texte et toutes les applications sont identifiées avec des icônes. Je dois vous admettre que j'ai finalement été en mesure de comprendre les différentes fonctionnalités après un bon 15 minutes de bidouillage. Je vous épargne une tentative d'énumération des fonctionnalités techniques qui sont beaucoup mieux expliquées sur le site du projet. Je dois cependant faire l'éloge de l'écran qui permet d'être utilisé comme lecteur de livres numériques et dans toutes les conditions d'éclairage.

Dans l'ensemble, l'appareil semble prêt pour accomplir les objectifs du projet. Cependant, un reportage récent diffusé sur une chaîne télévisée étatsunienne présentait l'existence d'une certaine compétition dans le marché des ordinateurs portables à vocation humanitaire. Cette situation risque-t-elle de ternir le projet ou favoriser une amélioration du produit par la compétition?

ps: Merci à Mark qui a eu la gentillesse de prendre et de me faire parvenir les 2 photos!

Vert: Certificat Archivistique
Rouge: Certificat GIN
Jaune: M1
Orange: M2

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