jeudi 21 août 2008

Web 2.0 et Internet : impact sur les pratiques informationnelles et documentaires

Le Centre de Ressources des Espaces Publics Numériques de Wallonie propose une page de recension d'écrits pour «réfléchir sur le Web 2, l’Internet d’aujourd’hui et de demain [...]. Des publications en ligne gracieusement téléchargeables, que ce soit des ebooks (livres numériques), ouvrages, travaux scientifiques ou revues thématiques permettent de réfléchir aux pratiques contemporaines de l’Internet pour prendre du recul sur les utilisations et attiser sa curiosité d’esprit.»

Parmi les 20 lectures proposées, j'ai repéré les suivantes qui semblent avoir le plus d'intérêt du point de vue documentaire.

[GSI] - Enjeux et apports du web 2.0 pour la circulation de l’information dans l’entreprise : Le cas du service de veille stratégique du groupe Yves Rocher par Sylvie Bourdier (2007)
Mémoire Professionnel. 116 pages. Conservatoire National des Arts et Métiers, Paris
Dans quelle mesure les pratiques collaboratives liées au Web 2.0 peuvent-elles améliorer la circulation et le partage de l’information dans l’entreprise ? Après avoir rappelé la définition et les enjeux du Web 2.0 pour l’entreprise et pour la veille, ce mémoire étudie, dans le contexte particulier du service de veille stratégique du groupe Yves Rocher, comment se servir au mieux de ces pratiques pour mettre en place une communauté d’échange. Pour en faciliter l’application, il développe des préconisations et propose différents scénarios de mise en oeuvre.

[Toute option] - Construction de l’autorité informationnelle sur le Web par Evelyne Broudoux (2007).
Article scientifique. 11 pages. Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
Cet article se propose d’examiner le concept d’autorité informationnelle tel qu’il se construit dans l’univers documentaire du Web. Un document numérique est susceptible de franchir plusieurs contextes de médiation correspondants aux sphères “privée”, “collective” et “publique”, ces sphères se retrouvant redéfinies par l’arrivée des nouveaux médias portés par le Web. L’observation des processus de production et d’échange des documents entre ces sphères indique des transformations dans la construction de l’autorité informationnelle, au nom de laquelle les contenus jugés dignes d’intérêt seront conservés par la mémoire collective d’une communauté.

[Bibliothéconomie - GSI - mais peut aussi intéresser les archivistes] - Classification, thésaurus, ontologies, folksonomies : Comparaisons du point de vue de la recherche ouverte d’information (ROI) par Manuel Zacklad (2007)
Article scientifique. 16 pages. Université de Technologie de Troyes
Cet article compare différents systèmes d’organisation des connaissances (classifications, thésaurus, ontologies formelles, ontologies sémiotiques, folksonomies) selon différents critères pour évaluer leur pertinence en regard de la Recherche Ouverte d’Information.
e rôle des réseaux sociaux dans la création et la structuration de l’information sur internet” par Paul-Emmanuel Bernard, Marie-Line Chautemps et Xavier Galaup (2006)
Mémoire d’initiation à la recherche. 95 pages. Ecole Nationale Supérieure des Sciences de l’Information et des Bibliothèques, LyonDe nouveaux outils de publication et d’interaction sont apparus sur le Web : blog, wikis, partages de signets… Ils se sont répandus rapidement grâce à leur souplesse d’utilisation qui favorise la collaboration et la création de réseaux sociaux. Outre la publication de contenu, les internautes ajoutent aussi leurs propres métadonnées, les tags ou étiquettes, et les partagent dans un processus appelé folksonomie, contraction de folk et taxonomie. Cette folksonomie permet non seulement un classement des ressources herbergées sur un site internet mais aussi une navigation et un accès à d’autres informations via les tags.

[Bibliothéconomie] - La Culture au risque du “Web 2.0” par Pascal Krajewski (2006).
Étude. 84 pages. Ecole Nationale Supérieure des Sciences de l’Information et des Bibliothèques, Lyon
Cette étude consiste en l’analyse des enjeux et des impacts du Web 2.0 dans le monde des bibliothèques et de la culture en général. A partir d’un travail mené autour d’une Archive Numérique communautaire 2.0 développée en Open source en Nouvelle Zélande, nous avons notamment analysé les risques légaux pour une institution qui se ferait “2.0″ (en terme de copyright et de propriété privée). Ce qui nous a amené à tenter de dresser - dans un premier temps - un état de l’art du “Web 2.0″ (ses outils, ses concepts, ses nouveautés), mais surtout des “bibliothèques 2.0″, et de toutes les conjugaisons d’une “Culture 2.0″.

[Toute option] - Swaper la publication par Gabriel Gallezot et Olivier Ertzscheid (2006)Article scientifique. 11 pages. Revue Quaderni n°60. Editions Sapientia
L’acronyme francophone Swapie (Sites Web d’Auto-Publication d’Information Ethique) évoque avec insistance : to swap (”permuter”). Ce verbe révèle tout le contexte et l’enjeu des Swapie : échanger l’information autrement et dans d’autres lieux. Changer les producteurs, les diffuseurs, les éditeurs… Mais aussi changer la manière dont s’organise la publication des différents genres (journalistiques, scientifiques, associatifs) avec une idée forte : le citoyen, le chercheur, le militant… peut (se) publier.

Repéré via Wikio

1 commentaire:

Anonyme a dit...

bonjour

article très interessant. il y a un probleme de lien vers l'article "La Culture au risque du “Web 2.0” par Pascal Krajewski (2006)."

merci

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