Cuil est par beaucoup référé comme le concurrent potentiel de Google.
Pourquoi ?
- certains évoquent l'ordre de pertinence établi par des algorithmes d'analyse de contenu,
- d'autres évoquent l'affichage plus visuel favorisant l'exploration.
Il m'est d'avis que la méthode d'organisation et les incitations à l'exploration "thématique" soutiennent cet affichage, et réciproquement.
Ce moteur est lancé par des anciens cadres de Google.
Le cheval était-il dans Troie?
lundi 28 juillet 2008
Cuil : un nouveau moteur bénéficiant d'une large couverture médiatique
vendredi 25 juillet 2008
Google ranking : épisode 3
Dans un précédent billet, j'expliquais que les algorithmes de recherche de Google prenaient en compte des modèles de langage, des modèles de requêtes, des modèles de temps (faut-il la toute dernière information sur le sujet, ou une moins récente?), des modèles personnalisés.
Dans ce nouveau billet, je fais référence à la dernière «révélation» de Google en la matière.
La qualité des algorithmes de recherche reposent donc sur une compréhension de la recherche d'information côté utilisateur. Comme l'équipe de Quality Search le précise, on est passé de l'ère : «je te donne ce que tu me dis» à «je te donne ce que tu veux.»
Comment ont-ils fait ? Par l'attention portée à :
- la compréhension des pages
- la compréhension des requêtes qui ont menés à l'apparition de ce type de message : «did you mean ...»
- comprendre l'intention de l'utilisateur à travers sa requête
Pour plus de détails, consultez la source
jeudi 24 juillet 2008
Accord entre l’enseignement supérieur et la British Library pour la création d’une archive pour la recherche britannique
Reprise d'un communiqué de presse diffusé par le CNRS en France (24 juillet 2008).
«Le Higher Education Funding Council for England (HEFCE) finance, pour un budget de près de 10
millions de livres, la création d’une archive pour la recherche britannique, UK
Research Reserve (UKRR). Elle résulte d’un accord entre les bibliothèques de
l’enseignement supérieur, menées par l’Imperial College London, et la British
Library (BL). L’objectif de
l’UKRR est de conserver sur le long terme les revues scientifiques qui ont un
faible usage. Cette archive sera sous la responsabilité de la BL qui assurera
également l’accès aux articles, sur support papier ou électronique, par son
service de fourniture de documents.»
Communiqué officiel de la British Library, ici, en date du 17 juillet 2008.
Extraits :
N'est-ce pas un bon moyen de soutenir la recherche tout en profitant et optimisant l'usage de ressources déjà en place ?«The UKRR will safeguard the long term future of printed research journals. Low-use journals will be stored and maintained at the British Library, enabling quick and easy access to research materials. Building on the strengths of the British Library's document supply service, researchers can choose to access journal articles in printed or electronic format. [...]
Deborah Shorley, Director of Library Services at Imperial, said: '[...] It
addresses the problem of libraries up and down the country with duplicate copies
of low use periodicals and will offer a more sophisticated approach to providing
information for the UK's research community.'Professor David Eastwood, Chief Executive of the HEFCE, said: 'Collaboration between higher education and the British Library is at the heart of our national research resources. [...]»
Publié par Karin Michel à 13 h 11 0 commentaires
Libellés : "Publications scientifiques" "Patrimoine scientifique"
mercredi 9 juillet 2008
La foire du livre électronique: 1 million de titres gratuits!
Dans un article de Paula J. Hane, l'auteure nous présente la World eBook Fair, qui vous permet de télécharger gratuitement plus d'un million de titres de livres électroniques, du 4 juillet au 4 août. Le thème de cette année: "Possédez votre propre bibliothèque". Ce projet de partage collaboratif est commandité majoritairement par le Projet Gutenberg, la World Public Libray et l'Internet Archive.
Tous les types possibles de livrels sont offerts: format Adobe PDF, plein texte, livres électroniques pour téléphones cellulaires et fichiers MP3. Quant aux sujets couverts, ils sont évidemment variés: littérature jeunesse, manuels techniques, classiques de la littérature en plusieurs langues, enregistrements de romans et de poésie (à télécharger pour écouter sur votre iPod), et même des partitions musicales.
Profitez-en! Juste à temps pour les vacances... autrement, il vous en coûtera un modeste $8.95 par an pour profiter de ce service.
Publié par Natalie Clairoux à 09 h 18 1 commentaires
Libellés : Internet Archive, livres électroniques, Projet Gutenberg, World Public Library
lundi 7 juillet 2008
Ma visite au congrès de la SLA à Seattle
Flashback
Mi-avril, mon rapport de stage à pondre, un examen à étudier, un travail d'équipe à terminer, trois anniversaires d'enfants à préparer: disons que je n'avais pas vraiment le temps d'appliquer pour une bourse de la division Pharmaceutical & Health Technology de la Special Libraries Association (SLA), mais comme le bonheur ça se travaille, j'ai soumis un texte... et bingo, j'ai obtenu une bourse de $1500 pour assister au congrès annuel!
La session d'ouverture du congrès mettait en vedette Vint Cerf, un des pères de l'internet. Son principal souci: rendre le Web accessible à toute la planète, en particulier via les téléphones cellulaires. Selon lui, la règle n'est plus "Knowledge is power" mais plutôt "Information sharing is power". J'ai ensuite assisté pendant les jours suivants à plusieurs sessions de présentations, mais je dois avouer que le temps exceptionnellement radieux m'a fait déserter à plusieurs reprises les salles de conférences pour des séances de magasinage. Notons cependant les résultats d'une étude sur les habitudes de recherche des utilisateurs de bibliothèques académiques: les étudiants se tournent rapidement vers Google s'ils ne trouvent pas ce qu'ils cherchent sur le site de la bibliothèque, ce qui devrait nous inciter à peaufiner son utilisabilité. Les solutions: présenter les ressources en classe, les rendre faciles à trouver sur le site et promouvoir nos services, encore et encore...
Mais pour moi, ce congrès a surtout été une affaire de réseautage. Comme vous pouvez le constater sur la photo ci-contre, plusieurs membres de la section de l'est du Canada de la SLA étaient présentes à la réception canadienne, dont Julie et Stéphanie, qui ont enseigné à l'EBSI. J'ai aussi renforcé mes liens d'amitié avec ma copine Amy, de McGill. Mais j'ai également rencontré des bibliothécaires spécialisées en bioinformatique, et nul doute que les ressources qu'elles ont développées me seront utiles dans mon futur milieu de travail. En fait, que votre passion soit les livres rares ou les publications gouvernementales, vous trouverez des bibliothécaires qui aiment les mêmes sujets pointus que vous, et ne vous sentirez plus si seul au monde!
Un mot sur les "gars des TI": oubliez vos préjugés sur leur nerditude, car leur party était le plus débridé de la semaine. Pour franchir le redoutable fossé entre les experts des technologies de l'information et les bibliothécaires, rien de mieux que de danser sur des hits des années 80.
Le tourisme
Finalement, j'ai participé à une sortie au Mont Rainier, organisée par la division P&HT. Non satisfaite de passer la semaine dans une région où les probabilités de tremblement de terre sont élevées (Seattle est construite sur une faille géologique profonde de quelques kilomètres), il fallait encore que j'aille me promener sur un volcan en activité. Mais rassurez-vous, il y avait encore 12 pieds de neige dans les sentiers de randonnée situés au tiers du sommet, pas de danger de se brûler. L'endroit s'appelle Paradise, ce qui change de l'enfer de l'EBSI! (joke facile)
Pour d'autres photos de mon périple, cliquez ici.
Je ne peux donc que recommander aux étudiants de l'EBSI de faire l'effort de soumettre une application à l'une des nombreuses bourses de voyage offertes par les différentes divisions de la SLA. Il faut bien sûr être membre, mais pour $35 j'ai déjà présenté dans un billet tous les avantages du membership étudiant. Pour vous encourager, sachez que la division P&HT n'a reçu que 5 demandes... les statistiques sont donc probablement de votre côté. Bonne chance, et rendez-vous l'an prochain à Washington!
Publié par Natalie Clairoux à 21 h 01 1 commentaires
Libellés : bibliothèques publiques, bourses, congrès, Special Library Association