jeudi 18 décembre 2008

Evri : moteur de recherche d'actualités


Selon un récent billet de Christian Deschamps (ici), Evri serait un moteur de recherche d'actualités à ne pas négliger associé au web sémantique.

Un outil de plus que certains étudiants de M1 pourraient analyser dans le cadre du cours de Recherche d'information... Non ?

samedi 6 décembre 2008

Avis aux responsables des ressources humaines des entreprises et autres institutions

Saviez-vous que lorsque vous cherchez un architecte de l'information, un architecte en gestion documentaire, comme dans l'exemple de l'annonce ci-dessous, un analyste ou chargé de projet en gestion de l'information dans le cadre de la mise en place d'un système d'information corporatif, vous ne cherchez pas forcément les compétences d'un informaticien, d'un analyste en administration formé au HEC ou d'un ergonome... Vous avez peut-être plutôt besoin d'un archiviste ou d'un professionnel en sciences de l'information dans le sens d'une personne qui possède les compétences pour organiser l'information elle-même, afin de faciliter son repérage, son traitement, sa gestion. En bref, pour faciliter la gestion courante de vos affaires et tirer pleinement parti de votre investissement technologique.

Pour la mise en place d'un projet de système d'information, que ce soit un système de gestion de contenu (CMS), de gestion des documents (GED ou GID), de records management (ERDMS), il est indispensable d'avoir une équipe multidisciplinaire aux compétences complémentaires que sont les informaticiens de système, des gestionnaires qui connaissent bien les objetcifs des processus d'affaire, des ergonomes pour avoir une interface conviale et facilitant l'accès mais aussi un gestionnaire de l'information issu d'une école de bibliothéconomie, d'archivistique et des sciences de l'information. Ces derniers ne se destinent pas forcément aux bibliothèques publiques, scolaires, aux centres d'archives historiques ou aux centres de documentation d'entreprise.

Nous avons aussi un rôle à jouer auprès de vous pour vous aider à gérer efficacement vos ressources informationnelles, ressources sans lesquelles vous ne pouvez fonctionner efficacement, surtout lorsqu'elles sont mal organisées. Donc pour un poste comme ci-dessous, pensez aussi à aller voir du côté de l'EBSI, par exemple.

Exemple d'offre d'emploi pertinente :
Architecte en gestion documentaire
Responsabilités:
• Participer à titre d’architecte d’information à la mise en œuvre d’un système de gestion électronique de documents.
• Accompagner l’équipe de projet dans la définition du cadre d’application de la gestion de l’information (Information Management Framework).

Principaux biens livrables à réaliser:
• Définition et documentation du Cadre d’application de la gestion de l’information (Framework)
• Principes de base et processus de la gestion documentaire
• Procédures, politiques de la gestion documentaire
• Plan de classification des documents de l’entreprise
• Standardisation de la taxonomie et des métadonnées
• Stratégie au niveau de la gestion du changement...

[billet repris de Fil d'ariane]

mardi 11 novembre 2008

Toute bonne chose a une fin...

Bonjour à tous,
Simplement un petit mot pour les diplômés encore inscrits sur EBSI2.0. Comme il s'agit du blogue pour les étudiants de l'EBSI, le temps est venu pour vous de nous quitter et de créer votre propre blogue si vous souhaitez continuer à informer la communauté de vos découvertes et vos opinions.

Si vous souhaitez que votre blogue soit annoncé ici, faites-m'en part, je l'inscrirai dans le bandeau de droite.

Merci à vous tous d'avoir permis et de permettre que ce blogue soit vivant!

mardi 4 novembre 2008

De La Référence à la blogosphère

Faisant écho au précédent billet de Natazouf, je me permet également de vous inviter à consulter mon tout jeune blogue, Le Journal Mitoyen: entre les sciences et l'information.

Après une année chargée à La Référence et une participation sporadique à ce blogue étudiant, je privilégierai désormais ce Journal Mitoyen qui vise à rallier sous un même toit des considérations relatives aux sciences de l'information et aux sciences pures.

***

Puisque l'on est dans le sujet, je me permet de vous signaler que deux autres membres du comité de La Référence 2007-2008 ont récemment lancé leur blogue. Je vous invite donc à découvrir celui de Sophie Roy (archivistique) et de Sandrine Vachon (littérature jeunesse).

Le journalisme étudiant: un tremplin vers la blogosphère? Il existe en fait de nombreux autres blogues maintenus par des étudiants et diplômés de l'EBSI. Je lance l'idée comme ça: ne serait-il pas intéressant d'en dresser une liste et de l'afficher sur le site Web de l'EBSI?

lundi 3 novembre 2008

L'apprentissage du Web 2.0 avec la SLA (et moi)

Je me permets une dernière incursion sur le blogue des étudiants de l'EBSI pour vous inviter à visiter mon blogue personnel. Je suis en train de suivre le programme 23 things de la Special Libraries Association, qui me permettra de me familiariser avec les outils du Web 2.0: wikis, fils RSS, podcasts, etc. (23 en tout, d'où le nom). Le programme se fait en 9 semaines en théorie, mais j'ai légèrement tardé à le compléter... et dois avoir terminé pour le 15 décembre, date à laquelle je me qualifierai pour gagner un merveilleux prix (c'est mon incitatif, outre bien sûr mon désir de ne pas avoir l'air d'une nouille si on me parle de LibraryThing). Comme je dois témoigner de mon apprentissage en bloguant, tant mieux si mes découvertes peuvent inspirer certains d'entre vous! Alors ajoutez mon blogue à votre agrégateur de nouvelles... et bonne continuation à mes collègues ebsiens.

lundi 20 octobre 2008

Scenari - Présentation le 28 octobre 2008

Présentation de la suite logicielle libre SCENARI
Le 28 octobre 2008 à l'École polytechnique de Montréal

La suite logicielle SCENARI permet la production et l'exploitation de
chaines éditoriales afin d'organiser et d'optimiser la production
documentaire d'une institution. Il s'agit de faciliter
l'industrialisation de pratiques de création et de modification de
documents multimédia à usage professionnel. La méthodologie et les
principes d'ingénierie documentaire mis en oeuvre seront abordés en
matinée, ainsi que la présentation de quelques modèles documentaires,
notamment Opale, modèle documentaire destiné à la production de supports
de formation. En après-midi, des ateliers permettront une première prise
en main des logiciels SCENARI.

Pour plus d'informations, veuillez consulter la brochure en ligne :
http://www.hds.utc.fr/~egebers/documents/presentationSCENARI.pdf

samedi 20 septembre 2008

AlphaBib: Un wiki pour améliorer l'accueil des personnes handicapés en bibliothèques

ALPHABib est un outil collaboratif pour améliorer l'accueil des personnes handicapées en Bibliothèques dont l'objectif est de favoriser la constitution d’un réseau des professionnels des bibliothèques en charge de services dédiés à l’accueil des personnes handicapées.

Tout ça se passe chez "nos cousins" français. Espérons que de telles initiatives aient des écho de ce côté-ci de l'océan!

mardi 16 septembre 2008

Netvibes - Pourquoi ne pas s'inspirer - par exemple - de l'univers en intelligence économique...

Le 28 août 2008, Echosdoc.net signalait l'ouverture d'un nouvel univers Netvibes sur l'intelligence économique.

«Le Service de Coordination à l’Intelligence Economique des ministères
économique et financier vous propose une sélection de fils d'actualité sur
le thème de l’Intelligence Economique et de son environnement.
»


Bien intéressant mais très Français de France. Pourquoi l'Amérique en français ne ferait-elle pas la même chose ?

Il serait peut-être judicieux de se concentrer sur l'onglet Outils, vous aurez sans doute plus de chance d'y trouver quelque chose d'intéressant pour vous. Le problème de cet univers, ce n'est pas d'essayer, c'est de vouloir être trop exhaustif. Une veille, c'est efficace quand on cible, sinon, on fait la même chose qu'Internet. On peut y trouver de tout et de rien à la fois.

Dominique Gazo dans Forum

On peut lire un article très intéressant sur Dominque Gazo (étudiante au doctorat) et ses recherches dans la nouvelle édition du périodique Forum de l'UdeM.

vendredi 12 septembre 2008

Pourquoi le droit d'auteur?

Le lundi 15 septembre 2008 prochain, à 18h30, le professeur Michael Geist prononcera une conférence à l’Université Concordia au sujet de la réforme du droit d’auteur au Canada. Voici notre traduction de l’annonce, que nous vous invitons à l’ébruiter le plus possible :

Pourquoi le droit d’auteur?

Professeur Michael Geist
Chaire de recherche du Canada en droit d’Internet et du commerce électronique
Université d’Ottawa, Faculté de droit

Lundi 15 septembre 2008
18h30 à 20h30

Université Concordia
Pavillon intégré Génie, informatique et arts visuels
EV.11.705 (Hexagram)
1515 Ste Catherine, entre Mackay et Guy
(entrez par la rue Mackay et prenez les ascenseurs pour le 11e étage)

dimanche 7 septembre 2008

À ne pas négliger : tirer parti de la force des associations professionnelles

À l’unisson de Nathalie Clairoux (finissante de la MSI en 2008) qui l’a écrit à plusieurs reprises l’année dernière dans plusieurs articles à La Référence et billets sur EBSI 2.0, je veux vous sensibiliser à l’importance non seulement d’être membre, mais surtout de s’impliquer au sein d’une association professionnelle. Il y en a assez pour combler les curiosités et les aspirations de tous et chacun.

Pour ma part, c’est à l’Association des archivistes du Québec (AAQ) que j’ai adhéré en premier. Mais j’ai décidé de ne pas seulement payer une cotisation mais de m’impliquer. J’ai tout d’abord proposé mes services pour quelque chose qui m’intéresse (règle numéro un) et qui ne consommerait pas trop de mon temps puisque réussir ma maîtrise et pouvoir payer mon loyer sans arriver à l’épuisement étaient mes priorités. Donc, depuis l’automne 2007, je me suis occupée avec Julie Roy du blogue Les archives à l’affiche. Lancé officiellement en février 2008, il compte aujourd’hui presque une centaine de visiteurs par jour et un nombre croissant de contributeurs. De deux, nous sommes passés à une dizaine.
Cette implication m’a menée durant l’été à connaître d’autres personnes du milieu de manière formelle et informelle. Et de fil en aiguille, les idées, sous l’impulsion du succès du blogue, ont fusé, l’énergie et la motivation ont monté. Le site de la Déclaration québécoise sur les archives offre une section «Webzine», ce magazine deviendra un véritable magazine en ligne vivant et très actif. À surveiller : quand je m’engage, je livre…
Et il se trouve que cette décision entérinée par le groupe m’a amené indirectement à devenir la responsable du comité du site web de l’AAQ afin d’implanter un site géré par un gestionnaire de contenu.
C’est mon choix de m’impliquer avec une telle intensité et énergie et je m’y trouve gagnante. Tout le monde n’a pas à s’impliquer sur de grands projets et peut simplement donner un coup de main de temps en temps.

Ce que ça apporte de s’impliquer, à long terme (dans l’ordre où ça me vient à l’esprit), l’occasion ou la possibilité :

- d’un soutien moral et technique et de lobbying
Dans notre milieu de travail, nous serons plus souvent qu’autre chose isolés. À l’EBSI, nous avons tous plus ou moins le même état d’esprit et connaissons l’importance de la gestion informationnelle. Mais sur le marché du travail, que ce soit bibliothécaire en bibliothèque publique, en centre de documentation, archiviste gestionnaire de l’information ou d’archives définitives, au privé, comme au public, nous devrons nous battre contre d’autres services jugés plus prioritaires et importants. Être tout seul dans ce contexte, ce n’est pas facile, surtout quand on est tout frais sorti de l’École. On a vu beaucoup de chose au survol mais concrètement il faudra prendre des décisions. En vous impliquant dans une association vous augmentez votre potentiel de recevoir de l’aide, des conseils et de démontrer que vos revendications sont tout à fait pertinentes.

- d’entendre parler de milieux professionnels différents, des conditions de travail, des difficultés rencontrées et comment les uns et les autres gèrent ces situations, etc.
- de trouver un mentor de manière informelle ou formelle
- de changer les choses
Vous avez regardé et jusqu’à maintenant, vous n’avez pas trouvé qu’une association ou une autre pourrait vous apporter quelque chose en tant que membre. Vous ne vous y reconnaissez pas. Or, c’est aussi de notre responsabilité – la relève – de nous impliquer et de mettre la main à la pâte pour changer les choses. Il ne s’agit pas de faire la révolution mais de se donner concrètement les moyens d’obtenir les services et le soutien qu’on souhaiterait avoir. Ce n’est pas en allant une fois par année ou plus à une assemblée générale et en râlant que telle ou telle chose n’est pas en place que vous obtiendrez ce que vous attendez. Il faut des têtes et des mains pour s’occuper de tout ça. C’est donc à nous de prendre notre avenir en main et en y apportant concrètement notre marque. Il peut y avoir de la résistance, mais c’est normal. Ce que j’ai constaté, c’est au contraire une ouverture. De plus, ce n’est pas parce que lors d’une tentative précédente votre idée n’est pas passée, qu’il faut y renoncer, bouder et ne pas y revenir. Il se peut simplement que ce n’était pas le bon moment.
Nous sommes actuellement dans une période de transition importante et il me semble que toutes les associations sont susceptibles de bien prendre vos propositions de projet et de changement. Mais, il faut aussi accepter à court terme de porter le projet parce qu’il ne va pas se réaliser tout seul.

C’est ce que je fais actuellement : je prends le risque de changer des choses qui vont plus ou moins bien être perçues par d’autres. Ce seul fait donne de l’énergie à d’autres qui embarquent et il serait dommage que ce momentum tombe à l’eau par manque d’individus pour répartir équitablement la charge de travail. De plus, vous avez l’embarras du choix quant au type d’implication que vous êtes prêts à donner, selon vos intérêts.

C’est pour cette raison que je fais un appel à tous et par fair play pas seulement pour l’AAQ mais également au nom des autres associations. Il en va de l’avenir de notre rôle à tenir dans la société. Et ça commence tout de suite…

Et non, je ne vous ai pas parlé de réseautage, formation continue, etc. Tout ça, c’est écrit partout les avantages de devenir membre et surtout de s’impliquer.

Quelques associations :
Association des archivistes du Québec (AAQ) : http://www.archivistes.qc.ca/
Association pour l’avancement des sciences et techniques de la documentation (ASTED) : http://www.asted.org/
Corporation des bibliothécaires professionnels du Québec (CBPQ) : http://www.cbpq.qc.ca/emploi/offres.html
Special Library Association – Section de l’Est du Canada (SLA-Québec) : http://units.sla.org/chapter/cecn/f/

Il y a aussi d'autres organisations auxquelles vous pouvez adhérer.


PS :
Concours adhésion AAQ : en devenant membre de l’AAQ cet automne vous courez la chance - par tirage - d’avoir une adhésion gratuite. Mettez le nom de la personne qui vous a référé sur votre formulaire d’inscription.

jeudi 21 août 2008

Web 2.0 et Internet : impact sur les pratiques informationnelles et documentaires

Le Centre de Ressources des Espaces Publics Numériques de Wallonie propose une page de recension d'écrits pour «réfléchir sur le Web 2, l’Internet d’aujourd’hui et de demain [...]. Des publications en ligne gracieusement téléchargeables, que ce soit des ebooks (livres numériques), ouvrages, travaux scientifiques ou revues thématiques permettent de réfléchir aux pratiques contemporaines de l’Internet pour prendre du recul sur les utilisations et attiser sa curiosité d’esprit.»

Parmi les 20 lectures proposées, j'ai repéré les suivantes qui semblent avoir le plus d'intérêt du point de vue documentaire.

[GSI] - Enjeux et apports du web 2.0 pour la circulation de l’information dans l’entreprise : Le cas du service de veille stratégique du groupe Yves Rocher par Sylvie Bourdier (2007)
Mémoire Professionnel. 116 pages. Conservatoire National des Arts et Métiers, Paris
Dans quelle mesure les pratiques collaboratives liées au Web 2.0 peuvent-elles améliorer la circulation et le partage de l’information dans l’entreprise ? Après avoir rappelé la définition et les enjeux du Web 2.0 pour l’entreprise et pour la veille, ce mémoire étudie, dans le contexte particulier du service de veille stratégique du groupe Yves Rocher, comment se servir au mieux de ces pratiques pour mettre en place une communauté d’échange. Pour en faciliter l’application, il développe des préconisations et propose différents scénarios de mise en oeuvre.

[Toute option] - Construction de l’autorité informationnelle sur le Web par Evelyne Broudoux (2007).
Article scientifique. 11 pages. Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
Cet article se propose d’examiner le concept d’autorité informationnelle tel qu’il se construit dans l’univers documentaire du Web. Un document numérique est susceptible de franchir plusieurs contextes de médiation correspondants aux sphères “privée”, “collective” et “publique”, ces sphères se retrouvant redéfinies par l’arrivée des nouveaux médias portés par le Web. L’observation des processus de production et d’échange des documents entre ces sphères indique des transformations dans la construction de l’autorité informationnelle, au nom de laquelle les contenus jugés dignes d’intérêt seront conservés par la mémoire collective d’une communauté.

[Bibliothéconomie - GSI - mais peut aussi intéresser les archivistes] - Classification, thésaurus, ontologies, folksonomies : Comparaisons du point de vue de la recherche ouverte d’information (ROI) par Manuel Zacklad (2007)
Article scientifique. 16 pages. Université de Technologie de Troyes
Cet article compare différents systèmes d’organisation des connaissances (classifications, thésaurus, ontologies formelles, ontologies sémiotiques, folksonomies) selon différents critères pour évaluer leur pertinence en regard de la Recherche Ouverte d’Information.
e rôle des réseaux sociaux dans la création et la structuration de l’information sur internet” par Paul-Emmanuel Bernard, Marie-Line Chautemps et Xavier Galaup (2006)
Mémoire d’initiation à la recherche. 95 pages. Ecole Nationale Supérieure des Sciences de l’Information et des Bibliothèques, LyonDe nouveaux outils de publication et d’interaction sont apparus sur le Web : blog, wikis, partages de signets… Ils se sont répandus rapidement grâce à leur souplesse d’utilisation qui favorise la collaboration et la création de réseaux sociaux. Outre la publication de contenu, les internautes ajoutent aussi leurs propres métadonnées, les tags ou étiquettes, et les partagent dans un processus appelé folksonomie, contraction de folk et taxonomie. Cette folksonomie permet non seulement un classement des ressources herbergées sur un site internet mais aussi une navigation et un accès à d’autres informations via les tags.

[Bibliothéconomie] - La Culture au risque du “Web 2.0” par Pascal Krajewski (2006).
Étude. 84 pages. Ecole Nationale Supérieure des Sciences de l’Information et des Bibliothèques, Lyon
Cette étude consiste en l’analyse des enjeux et des impacts du Web 2.0 dans le monde des bibliothèques et de la culture en général. A partir d’un travail mené autour d’une Archive Numérique communautaire 2.0 développée en Open source en Nouvelle Zélande, nous avons notamment analysé les risques légaux pour une institution qui se ferait “2.0″ (en terme de copyright et de propriété privée). Ce qui nous a amené à tenter de dresser - dans un premier temps - un état de l’art du “Web 2.0″ (ses outils, ses concepts, ses nouveautés), mais surtout des “bibliothèques 2.0″, et de toutes les conjugaisons d’une “Culture 2.0″.

[Toute option] - Swaper la publication par Gabriel Gallezot et Olivier Ertzscheid (2006)Article scientifique. 11 pages. Revue Quaderni n°60. Editions Sapientia
L’acronyme francophone Swapie (Sites Web d’Auto-Publication d’Information Ethique) évoque avec insistance : to swap (”permuter”). Ce verbe révèle tout le contexte et l’enjeu des Swapie : échanger l’information autrement et dans d’autres lieux. Changer les producteurs, les diffuseurs, les éditeurs… Mais aussi changer la manière dont s’organise la publication des différents genres (journalistiques, scientifiques, associatifs) avec une idée forte : le citoyen, le chercheur, le militant… peut (se) publier.

Repéré via Wikio

lundi 18 août 2008

Logiciel libre de gestion d'archives : ICA-AtoM


Le monde de la gestion des bibliothèques et de leur collection n'est pas le seul à adopter la formule logiciel libre. Une bonne nouvelle...


«Le Conseil international des archives (ICA-CIA) propose un logiciel libre "ICA-AtoM" assurant la gestion de fonds d’archives avec possibilité de liens vers tous types de documents numériques (images, sons, vidéos, ...) et export au format EAD.»


lundi 28 juillet 2008

Cuil : un nouveau moteur bénéficiant d'une large couverture médiatique

Cuil est par beaucoup référé comme le concurrent potentiel de Google.
Pourquoi ?
- certains évoquent l'ordre de pertinence établi par des algorithmes d'analyse de contenu,
- d'autres évoquent l'affichage plus visuel favorisant l'exploration.
Il m'est d'avis que la méthode d'organisation et les incitations à l'exploration "thématique" soutiennent cet affichage, et réciproquement.
Ce moteur est lancé par des anciens cadres de Google.
Le cheval était-il dans Troie?

vendredi 25 juillet 2008

Google ranking : épisode 3

Dans un précédent billet, j'expliquais que les algorithmes de recherche de Google prenaient en compte des modèles de langage, des modèles de requêtes, des modèles de temps (faut-il la toute dernière information sur le sujet, ou une moins récente?), des modèles personnalisés.
Dans ce nouveau billet, je fais référence à la dernière «révélation» de Google en la matière.
La qualité des algorithmes de recherche reposent donc sur une compréhension de la recherche d'information côté utilisateur. Comme l'équipe de Quality Search le précise, on est passé de l'ère : «je te donne ce que tu me dis» à «je te donne ce que tu veux.»
Comment ont-ils fait ? Par l'attention portée à :
- la compréhension des pages
- la compréhension des requêtes qui ont menés à l'apparition de ce type de message : «did you mean ...»
- comprendre l'intention de l'utilisateur à travers sa requête

Pour plus de détails, consultez la source

jeudi 24 juillet 2008

Accord entre l’enseignement supérieur et la British Library pour la création d’une archive pour la recherche britannique

Reprise d'un communiqué de presse diffusé par le CNRS en France (24 juillet 2008).

«Le Higher Education Funding Council for England (HEFCE) finance, pour un budget de près de 10
millions de livres, la création d’une archive pour la recherche britannique, UK
Research Reserve (UKRR). Elle résulte d’un accord entre les bibliothèques de
l’enseignement supérieur, menées par l’Imperial College London, et la British
Library (BL). L’objectif de
l’UKRR est de conserver sur le long terme les revues scientifiques qui ont un
faible usage. Cette archive sera sous la responsabilité de la BL qui assurera
également l’accès aux articles, sur support papier ou électronique, par son
service de fourniture de documents.»

Communiqué officiel de la British Library, ici, en date du 17 juillet 2008.
Extraits :

«The UKRR will safeguard the long term future of printed research journals. Low-use journals will be stored and maintained at the British Library, enabling quick and easy access to research materials. Building on the strengths of the British Library's document supply service, researchers can choose to access journal articles in printed or electronic format. [...]

Deborah Shorley, Director of Library Services at Imperial, said: '[...] It
addresses the problem of libraries up and down the country with duplicate copies
of low use periodicals and will offer a more sophisticated approach to providing
information for the UK's research community.
'

Professor David Eastwood, Chief Executive of the HEFCE, said: 'Collaboration between higher education and the British Library is at the heart of our national research resources. [...]»

N'est-ce pas un bon moyen de soutenir la recherche tout en profitant et optimisant l'usage de ressources déjà en place ?

mercredi 9 juillet 2008

La foire du livre électronique: 1 million de titres gratuits!

Dans un article de Paula J. Hane, l'auteure nous présente la World eBook Fair, qui vous permet de télécharger gratuitement plus d'un million de titres de livres électroniques, du 4 juillet au 4 août. Le thème de cette année: "Possédez votre propre bibliothèque". Ce projet de partage collaboratif est commandité majoritairement par le Projet Gutenberg, la World Public Libray et l'Internet Archive.

Tous les types possibles de livrels sont offerts: format Adobe PDF, plein texte, livres électroniques pour téléphones cellulaires et fichiers MP3. Quant aux sujets couverts, ils sont évidemment variés: littérature jeunesse, manuels techniques, classiques de la littérature en plusieurs langues, enregistrements de romans et de poésie (à télécharger pour écouter sur votre iPod), et même des partitions musicales.


Profitez-en! Juste à temps pour les vacances... autrement, il vous en coûtera un modeste $8.95 par an pour profiter de ce service.

lundi 7 juillet 2008

Ma visite au congrès de la SLA à Seattle

Flashback
Mi-avril, mon rapport de stage à pondre, un examen à étudier, un travail d'équipe à terminer, trois anniversaires d'enfants à préparer: disons que je n'avais pas vraiment le temps d'appliquer pour une bourse de la division Pharmaceutical & Health Technology de la Special Libraries Association (SLA), mais comme le bonheur ça se travaille, j'ai soumis un texte... et bingo, j'ai obtenu une bourse de $1500 pour assister au congrès annuel!

Seules conditions: être présente au déjeuner de la division, et écrire un compte-rendu du congrès dans Caplits, la revue de la P&HT. Comme ma superviseure de stage, Josée Schepper, m'a gentiment offert de partager sa chambre, disons que côté finances rien ne m'empêchait d'accepter la bourse. Une fois inscrite et le billet d'avion acheté, il ne me restait plus qu'à planifier mon horaire en ligne: identifier les sessions intéressantes, se laisser du temps pour visiter Seattle, et bien sûr noter les partys auxquels participer!!

Le congrès
Le dimanche 15 juin, j'étais fin prête pour parcourir les allées de l'INFO-EXPO, avec ses centaines de kiosques de fournisseurs. Tout le monde y est: Thomson, ProQuest, LexisNexis, les éditeurs. Comme vous pouvez le constater, mon sac de l'EBSI a vite été rempli de documentation et de freebies: stylos, bloc-notes et gogosses variées. Ce jour-là, on nous offrait du vin et des petits fours, ce qui a rendu l'expérience assez agréable. Un autre jour, c'était des barres de crème glacée Haagen-Dasz, et le dernier jour, bar ouvert... on nous a traité aux petits oignons. D'ailleurs, il y avait des réceptions commanditées à tous les soirs; heureusement que j'en ai marché un coup pour compenser mes excès de margaritas.

Petit souvenir de notre voyage étudiant à la LC de mars: j'ai croisé Diane, la présidente de la section de Washington D.C., devant un poster des activités qu'elle a organisées cette année, et quelle ne fut pas ma surprise de me voir sur une photo d'ebsiens, réseautant ferme avec des collègues américains... le monde est petit, comme disait l'autre!

La session d'ouverture du congrès mettait en vedette Vint Cerf, un des pères de l'internet. Son principal souci: rendre le Web accessible à toute la planète, en particulier via les téléphones cellulaires. Selon lui, la règle n'est plus "Knowledge is power" mais plutôt "Information sharing is power". J'ai ensuite assisté pendant les jours suivants à plusieurs sessions de présentations, mais je dois avouer que le temps exceptionnellement radieux m'a fait déserter à plusieurs reprises les salles de conférences pour des séances de magasinage. Notons cependant les résultats d'une étude sur les habitudes de recherche des utilisateurs de bibliothèques académiques: les étudiants se tournent rapidement vers Google s'ils ne trouvent pas ce qu'ils cherchent sur le site de la bibliothèque, ce qui devrait nous inciter à peaufiner son utilisabilité. Les solutions: présenter les ressources en classe, les rendre faciles à trouver sur le site et promouvoir nos services, encore et encore...

Mais pour moi, ce congrès a surtout été une affaire de réseautage. Comme vous pouvez le constater sur la photo ci-contre, plusieurs membres de la section de l'est du Canada de la SLA étaient présentes à la réception canadienne, dont Julie et Stéphanie, qui ont enseigné à l'EBSI. J'ai aussi renforcé mes liens d'amitié avec ma copine Amy, de McGill. Mais j'ai également rencontré des bibliothécaires spécialisées en bioinformatique, et nul doute que les ressources qu'elles ont développées me seront utiles dans mon futur milieu de travail. En fait, que votre passion soit les livres rares ou les publications gouvernementales, vous trouverez des bibliothécaires qui aiment les mêmes sujets pointus que vous, et ne vous sentirez plus si seul au monde!

Un mot sur les "gars des TI": oubliez vos préjugés sur leur nerditude, car leur party était le plus débridé de la semaine. Pour franchir le redoutable fossé entre les experts des technologies de l'information et les bibliothécaires, rien de mieux que de danser sur des hits des années 80.

Le tourisme
Outre ses nombreux points d'intérêt, Seattle compte aussi une bibliothèque publique ébouriffante, une visite virtuelle vous en convaincra. Toute de verre vêtue, sur 14 étages, elle présente une section pour enfants ludique, un café, une armée d'ordinateurs, un étage où tout est rouge du plafond au plancher, des escalators vert lime, bref, c'est assez audacieux comme concept. Seattle compte évidemment un Starbucks à chaque coin de rue, et son marché public est fort pittoresque. On peut également emprunter les transports en commun gratuitement dans le centre-ville, une idée pour Montréal?!

Finalement, j'ai participé à une sortie au Mont Rainier, organisée par la division P&HT. Non satisfaite de passer la semaine dans une région où les probabilités de tremblement de terre sont élevées (Seattle est construite sur une faille géologique profonde de quelques kilomètres), il fallait encore que j'aille me promener sur un volcan en activité. Mais rassurez-vous, il y avait encore 12 pieds de neige dans les sentiers de randonnée situés au tiers du sommet, pas de danger de se brûler. L'endroit s'appelle Paradise, ce qui change de l'enfer de l'EBSI! (joke facile)
En conclusion

Pour d'autres photos de mon périple, cliquez ici.
Je ne peux donc que recommander aux étudiants de l'EBSI de faire l'effort de soumettre une application à l'une des nombreuses bourses de voyage offertes par les différentes divisions de la SLA. Il faut bien sûr être membre, mais pour $35 j'ai déjà présenté dans un billet tous les avantages du membership étudiant. Pour vous encourager, sachez que la division P&HT n'a reçu que 5 demandes... les statistiques sont donc probablement de votre côté. Bonne chance, et rendez-vous l'an prochain à Washington!

mercredi 25 juin 2008

100 vidéos utiles aux bibliothécaires

Tel que pointé par Stephen Abram, Laura Milligan a répertorié une liste de 100 vidéos sur YouTube qui sont particulièrement utiles aux bibliothécaires, quel que soit le milieu où vous exercez votre art. Les catégories incluent l'utilisation de bases de données, l'implantation de nouvelles technologies, les outils à connaître et même des vidéos humoristiques sur la profession, comme par exemple ce classique:



Bon visionnement!

vendredi 20 juin 2008

Projet de loi C-61

Le projet de loi va modifier particulièrement notre droit à la copie privée, et se dirige vers une criminalisation des délits.
Pour une lecture rapide, suivez le guide
Autour de cette loi, voici les échos de la mobilisation:
culturelibre
IM2|OQP
Affordance.info
et même en bande dessinée
Allez, vous n'avez plus aucune excuse pour ne pas être au courant...

mardi 10 juin 2008

Des résultats discordants d'un moteur à l'autre

Repéré sur le site les bibliothèques de Jean-Marie Riopel, une étude scientifique montre une très forte divergence entre quatre principaux moteurs de recherche. Les résultats retournés pour une même requête sont totalement différents d'un moteur à l'autre.

A partir des 19 332 requêtes, plus de 770 000 résultats ont été étudiés. Sur ces résultats, seuls 0,6% - c'est-à-dire 4 955 - se sont répétés sur les quatre moteurs et 88,3% - soit 685 432 - sont restés propres à un seul moteur.




Les quatre moteurs en concurrence (Google, Yahoo, Ask et Live) présentent donc des index différents à 99,4%. Le phénomène s'observe dès la première page des résultats de requête. On pourrait objecter le fait qu'avec l'aide d'un même moteur on obtient des résultats différents pour la même requête à temps T et T+1. Cependant, ils ont renouvelé l'étude permettant d'affirmer cette tendance.

Cette étude argumente en la faveur de l'utilisation d'outils de recherche différents et insiste sur la fragilité des moteurs de recherche essentiellement basés sur une organisation hiérarchique par ordre de pertinence. Il est trop facilement tenu pour acquis que la réussite d'une recherche d'information à l'aide d'un moteur de recherche tient uniquement aux premiers dix résultats...

jeudi 22 mai 2008

Quelques facettes du PageRank révélées

Même Google a un blog!
Il nous est révélé, en ce beau mois de mai, quelques informations sur la qualité des algorithmes de recherche utilisé pour le fameux moteur de recherche.
On connait déjà certaines informations qui sont obligatoirement publiques, à savoir le brevet du PageRank déposé par Lawrence Page en janvier 1998. Et en image :
le schéma du principe du PageRank
On se doute évidemment que de nombreux autres algorithmes ont été développés par la suite, venant renforcer cette première innovation.

Ainsi, en date du 20 mai 2008, l'équipe ayant pour mission de valoriser la qualité du moteur de recherche apportait quelques compléments d'information.
Voici les autres éléments pris en compte dans les algorithmes de recherche :

language models (the ability to handle phrases, synonyms, diacritics, spelling mistakes, and so on), query models(it's not just the language, it's how people use it today), time models(some queries are best answered with a 30-minutes old page, and some are better answered with a page that stood the test of time), and personalized models (not all people want the same thing).
Donc, n'en doutais plus : notre historique de recherche est allègrement épluché...et bien sûr pour notre "bien". On apprend là rien de bien nouveau, mis à part une catégorie de modèles de recherche.
Another team in our group is responsible for evaluating how well we're doing. This is done in many different ways, but the goal is always the same: improve the user experience.
Le concept d'expérience utilisateur est un concept central pour toute conception d'outil. Il faut que l'expérience soit réussie et que l'utilisateur l'incorpore comme prolongement et augmentation de ses propres capacités. Ici, on supposera qu'il s'agit d'une extension de la mémoire des informations et de la capacité de rappeler cette information de la manière la plus pertinente pour l'usage à laquelle l'information retrouvée est réservée.
Et gare à ceux qui cherche à profiter du système, une équipe veille consciencieusement à déjouer les abus, améliorant la solidité des algorithmes.

Finalement, on recherche de l'information et le système retrouve de l'information indexée, et l'algorithme se situe entre nous et le système. Néanmoins, il faut toujours avoir à l'esprit que même si les résultats semblent pertinents, ils n'ont pas tous le même écart de pertinence entre eux : si les trois premiers résultats sont à 99%, ils ne seront pas :
1. placés sur la même ligne
2. suivis automatiquement des résultats à 98% de pertinence...
En effet, il n'y a aucune linéarité dans l'ordre : le quatrième résultat pourrait tomber à 56% de pertinence...Seulement on ne le sait pas, et c'est bien dommage qu'on ne puisse obtenir cet indicateur. Attendons la suite des révélations.

Il parait que d'autres messages suivront...

dimanche 18 mai 2008

del.icio.us, Webcite, Furl et Spurl

Vous connaissez sans doute del.icio.us, son extension firefox et ses avantages et fonctionnement. C'est un outil qui a été facilement adopté.
Néanmoins, soulignons un de ses désavantages. Lorsque l'on revient à l'une de nos ressources repérées et conservées dans notre del.icio.us, nous ne sommes pas à l'abri d'une erreur 404 page not found.
Effectivement, del.icio.us conserve uniquement l'url et les informations ajoutées et associées à cet url par les personnes qui ont signalé et conservé cet url.
Webcite est un outil qui permet aussi de conserver des url. Il a l'avantage de conserver en plus des informations qu'on associe à l'url, un état de la page au moment où on la conserve. Dès lors si celle-ci ne peut plus être retrouvée grâce à son url, il est encore possible en consultant l'archive qui en a été faite dans Webcite, de retrouver le contenu.
Webcite est un membre de l'International Internet Preservation Consortium. Il propose des services gratuits adaptés à différents acteurs : le lecteur, la bibliothèque, les "internet archive", les organismes de préservation de l'information numérique, les éditeurs, et nous-mêmes en tant que auteur sur le Web...
Sa fibre sociale s'arrête là. Webcite n'est pas comme del.icio.us un outil de social bookmarking et n'accepte pas le "free tagging".
On appréciera en tant que professionnel de l'information l'approche structurée de Webcite proposant d'ajouter les métadonnées du Dublin Core :

Si on reste adepte du "free tagging" et de l'aspect social de del.icio.us, les outils Spurl et furl permettent tout comme Webcite d'archiver la page dans un cache. Ainsi si l'url casse, la page archivée sera toujours accessible.

lundi 28 avril 2008

Interfaces Montréal : : Conférence 5 : "Visualization"

L'image dans toutes ses dimensions, de l'écran de votre télévision écran plat à votre écran tactile de votre pda-telephone, a envahi nos vies : elle nous guide et nous informe.

Une conférence a eu lieu le mardi 29 avril à 17h, à la Société des Arts Technologiques
sur ce thème de l'imagerie intelligente au coeur duquel la visualisation évolue.

Dans un premier temps, on a mangé. Pas d'exercice intellectuel sans un ventre plein, voyons. 'était bien agréable surtout que je n'avais pas mangé à midi.
Au bout d'une heure d'accueil des participants, le responsable de la série des conférences à la SAT nous a invité venir rejoindre nos places pour écouter la conférence.

Le premier conférencier, J. McGuffin , a brossé un tableau de 8000 années de visualisation en l'espace de 15 minutes, autant dire que ce fut éclair et pas nécessairement éclaircissant pour les personnes qui en savaient peu sur le sujet. Tout de même, cet aperçu a pu au moins donner l'envie d'en savoir plus. Ce que ces confrères conférenciers étaient chargé de faire dans l'explicitation de leur activité professionnelle actuel.

Éric Simon et Cory Kumm – Directeur des produits, Simulation et Gestionnaire des produits, simulation humaine, PRESAGIS ont montré différents outils de simulation permettant de faire de l'aide à la décision. La plupart des applications sont destinés au domaine militaire. Cependant, ils développent aussi des outils de simulation d'aide à la décision dans le civil, notamment à pour la gestion des ambulances d'Ottawa.

Le troisième conférencier, René Villeneuve – Associé, Groupe Numérique, a dressé un portrait mitigé de la haute définition. En résumé, la plupart des écrans qu'on nous vend sont des écrans capable d'afficher un signal haute définition. Mais, les contenus fournis ne le sont pas (que ce soit par câble, satellite ou les canaux de diffusion à antenne). Il pose en conclusion la question : est-ce intéressant de développer de la diffusion HD alors que les récepteurs des contenus peuvent très bien s'afficher par un écran de cellulaire.

Après des exposés très "high tech", Michel Panouillot – Interactive Media Designer, Experientiae Electricae, nous a présenté sa réalisation artistique tout à fait étonnante, dont la ligne directrice et fondatrice était la "low definition". La video de la conférence> va être bientôt en ligne. C'est vraiment génial! Le high de la soirée :-)
Enfin le dernier conférencier démonstrateur, Stéphane Galibois – Creaform, a montré une invention utile pour les musées par exemple. Son appareil permet de scanner des objets et de voir en direct la modélisation 3D de l'objet et sa visualisation 3D.

Effectivement, il n'y avait pas de liens directs avec les sciences de l'information. J'espérais peut être une intervention non pas sur la visualisation de données scientifiques dont les variables sont inhérentes aux données, mais sur l'information. Rien n'a été dit sur ce point en particulier. Je vous invite cependant à regarder la vidée quand elle sera en ligne du Pixi, une oeuvre d'art video, de Michel Panouillot, assez fascinante!

Pour en savoir plus

dimanche 30 mars 2008

Interview avec Jambina, bibliothécaire de référence sur Second Life

Vous connaissez déjà la référence virtuelle, où l'usager peut converser en temps réel (clavardage) avec un(e) bibliothécaire. Encore plus fort: faire de la référence dans un monde virtuel. Entrevue avec Jambina Oh, bibliothécaire dans Second Life. (Vous pouvez visiter les bibliothèques de SL ici).

Jambina, comment es-tu devenue bibliothécaire dans Second Life?

  • J'en ai entendu parler en lisant le billet d'un bibliothécaire sur son blogue, qui cherchait des bénévoles pour la bibliothèque d'Info Island International, qui est maintenue par l'Alliance Library System of Illinois. Je me suis inscrite sur SL, je me suis promenée un peu et j'ai réalisé qu'un paquet d'institutions et de compagnies y sont établies. Alors, j'ai décidé de m'impliquer. Je suis à la référence 5 heures par semaine.
Quelle est la clientèle de la bibliothèque?
  • Nous recevons plus de 5000 avatars par semaine; le comptoir de référence est en activité plus de 80 heures par semaine. Comme il s'agit d'une clientèle internationale, nous pouvons clavarder dans 6 langues différentes, grâce à un outil de traduction.

Quel est le type de questions qu'on te pose le plus souvent? Et quelles sont vos ressources?

  • Je dirais que 60% des questions sont similaires à celles que l'on nous pose en bibliothèque publique, alors que 40% ont SL pour objet. Nous répondons à toutes sortes de questions - académiques, en santé, en technologies de l'information... Nous n'avons pas de catalogue, alors nous essayons et utilisons des sources publiques : le Directory of Open Access Journals, PubMed, le Librarian's Internet Index. Si l'usager veut nous révéler son origine, nous cherchons dans sa région réelle et lui indiquons des ressources auxquelles il peut accéder. Nous ne savons pas si les usagers visitent plus leur bibliothèque par la suite, mais bon nombre reviennent nous voir.
Comment se passent les interactions avec tes collègues de travail? (Visitez leur site)
  • Les bénévoles viennent de bibliothèques publiques, académiques et spécialisées. Nous avons des rencontres mensuelles afin de partager nos ressources et discuter des usagers problématiques. Nous nous rencontrons aussi entre nos changements d'horaires de travail pour discuter de la profession dans le monde réel et dans le monde virtuel. Hors SL, j'ai rencontré quelques collègues à des conférences et c'est vraiment étrange de voir la vraie personne derrière un avatar!

Comment as-tu été engagée?

  • On a vérifié que j'étais bien inscrite dans une école de bibliothéconomie et on m'a posé des questions test. J'ai suivi une formation, et ma superviseure me donne du feedback régulièrement. Si ça vous intéresse, visitez SL, téléchargez la messagerie instantanée et contactez Hypatia Dejavu. Nous avons toujours besoin de bénévoles.

Est-ce que ton expérience te sera utile dans ta recherche d'emploi?

  • Je vais définitivement l'inclure dans mon CV. Je suis devenue experte en référence par clavardage maintenant, le fait que ce soit dans une bibliothèque virtuelle importe peu. Selon moi, la référence par courriel n'est pas assez rapide, et plus personne ne téléphone à la bibliothèque de nos jours. La technologie existe, il faut l'utiliser! (Note: ce service est disponible entre autres à la bibliothèque de l'Université McGill).
Dans le monde réel, Jambina s'appelle Amy Buckland et termine sa MSI à l'Université McGill. Elle était présidente de l'association étudiante de la MSIS l'an dernier, et est secrétaire de la section de l'est du Canada de la SLA. Elle est abonnée à une centaine de blogues et nous fait part de ses découvertes sur son blogue personnel. Amy présentera son expérience de travail sur Second Life au prochain congrès de l'ALA à Anaheim, en Californie, en juin 2008. Pour la postérité, cette entrevue a été réalisée de façon spontanée, en temps réel sur Google talk - comme quoi les matantes de 40 ans d'aujourd'hui sont plus délurées qu'il y a vingt ans et s'adaptent au changement!

vendredi 28 mars 2008

La vie après Google

Vous vous ennuyez du cours Recherche d'information? Je vous présente brièvement les moteurs de recherche préférés de Mary Ellen Bates, selon son article paru sur Fumsi.

Quintura utilise les résultats de Yahoo pour créer son propre regroupement, incluant un nuage de tags:

Encore plus de fonctionnalités sont disponibles sur Touchgraph: on peut faire exploser et/ou déplacer les bulles de résultats pour créer de nouveaux regroupements. Vraiment cool! (Requiert Java)

Un petit dernier: SearchCrystal, un combo méta-recherche, comparaison de moteurs de recherche et visualisation des données. Les métadonnées de chaque résultat apparaissent lorsqu'on le survole:

Lisez l'article au complet pour découvrir d'autres substituts à Google, en particulier pour restreindre les résultats de la recherche.

Les gens cherchent mieux que les algorithmes

Dans un article de Brendan I. Koerner paru dans la dernière édition de Wired, l'auteur conclut à la nécessité de faire intervenir des humains dans le processus de recherche d'information (ouf, on ne nous a pas menti!). On apprend d'abord comment le créateur de Brijit a voulu canaliser le flot d'information qui le submergeait chaque jour: il a créé une entreprise qui publie près de 125 résumés d'articles de journaux et de magazines par jour. Les huit employés analysent près de 100 sources et produisent des résumés de 100 mots maximum (et vous croyiez être une queen de la synthèse dans le cours de Mme Hudon!). Il ne vous reste plus qu'à vous abonner à ce service et vous pourrez édifier vos connaissances avec votre savoir rapidement acquis.

Un autre exemple d'intervention humaine: Mahalo, un moteur de recherche dont les résultats sont compilés par des bénévoles. De son côté, ChaCha propose des guides en temps réel pour vous aider dans vos recherches d'information: de la référence instantanée, où que vous soyiez, puisque vous pouvez obtenir les résultats sur votre cellulaire. Et si c'est vous la référence sur un sujet particulier, faites-en profiter tout le monde en fournissant du contenu sur Squidoo (c'est comme Wikipedia, mais en moins straight).

Bien sûr, la couverture de ces sites ne se compare pas à celle de Google, mais à tout le moins, un esprit critique est d'abord passé par là, et vous obtiendrez sûrement moins de bruit. Tous attendent cependant avec impatience le King Kong de la recherche, en développement chez Google: knol, qui permettra à des experts d'écrire des introductions aux résultats de recherches portant sur une variété de sujets. Ainsi donc, après avoir consacré des millions de dollars à développer ses précieux algorithmes, le géant semble réaliser qu'il n'y a pas de substitut à la touche humaine...

mercredi 26 mars 2008

Pourquoi ça vaut la peine d'être membre de la SLA

J'ai assisté hier soir, en compagnie de Patrick, à une excellente présentation du président de la SLA, Stephen Abram. Mentionnons que M. Abram est un présentateur fort inspirant, qu'il a une vision enthousiasmante sur l'avenir de la profession de spécialiste de l'information, et que l'EBSI serait fort avisé de l'inviter à donner une période de cours, question de sensibiliser les étudiants aux défis qui nous attendent. Mais je m'égare.

Pour $35 par an, un étudiant membre de la SLA obtient (entre autres):

  • Un abonnement à la revue Information Outlook, qui vous pointe vers de nombreuses ressources intéressantes;
  • L'accès au laboratoire d'innovation, où vous pourrez dès juin vous familiariser autant que vous le voudrez avec un paquet d'applications: blogues, wikis, podcasts, RSS, etc. On vous fournit le carré de sable, vous vous amusez dedans;
  • Un portail d'information qui vous présente des bibliographies sur plus de 40 sujets pertinents (avoir su, je l'aurais consulté pour mon travail sur l'automatisation en bibliothèque!);
  • L'accès à plus de 1000 livres électroniques en gestion;
  • L'accès imminent à plus de 25 000 vidéos d'apprentissage;
  • L'accès à des fils RSS de nouvelles en SI sur Factiva;
  • Un rabais de 25% sur les cours de la Click University, qui propose des cours de développement professionnel en ligne (si vous n'en avez pas assez de ceux de l'EBSI);
  • En chantier: Learning 2.0: 23 things in 15 minutes a day, qui vous permettra de connaître les facettes du web 2.0 à votre rythme;
  • Et bien sûr, des occasions de réseautage avec des professionnels. Mine de rien, j'ai rencontré grâce à la SLA ma superviseure de stage, une bibliothécaire de l'Université Concordia qui m'a mis au parfum sur son milieu de travail (4 postes y sont présentement affichés), une étudiante en LIS de McGill fort allumée, et la sympathique présidente de la section de l'est du Canada de la SLA.

Eh non, on ne m'a pas payée pour écrire cette infopub... mais si vous voulez faire votre marque dans le monde mouvant des sciences de l'information, autant vous mettre à jour régulièrement et vous entourer de bon amis, et c'est ce que la SLA vous offre!

mercredi 19 mars 2008

Votre empreinte numérique

Dans un article de Ryan Paul paru sur ars technica, les conclusions d'un rapport de la firme IDC sont présentées. On y apprend qu'en 2007, le volume total d'information numérique créée et reproduite globalement a atteint 281 milliards de gigabits (soit 451 GB par personne). Pour vous donner une idée, ce nombre ahurissant est supérieur au nombre d'étoiles dans l'univers! Pour la première fois, le volume de contenu numérique a dépassé la capacité totale de stockage. IDC prévoit qu'en 2011, seulement la moitié de l'univers digital sera conservé (est-ce que ce blogue sera inclus?). Tout ce contenu provient entre autres du milliard de caméras numériques et d'appareils photo intégrés aux téléphones cellulaires. L'image ci-dessous provient du site d'EMC, qui fait le suivi du contenu numérique mondial:


Sur une note plus inquiétante, le volume d'information numérique généré automatiquement sur nous dépasse celui que nous créons activement nous-mêmes: noms sur des listes d'envoi, images prises par des caméras de sécurité, recherches sur Internet, etc. Alors que notre "ombre numérique" prend de l'expansion, les risques d'atteinte à notre vie privée augmentent de façon proportionnelle.


Quelle est votre contribution à l'univers numérique? Vous pouvez calculer votre empreinte digitale quotidienne en téléchargeant l'application ci-dessus, disponible chez EMC.

Une question de référence

Si vous ne l'avez pas déjà vu, le dernier épisode des Têtes à claques met en vedette un usager de bibliothèque publique assez porté sur la chose. Notez que la personne au comptoir du prêt (fort stéréotypée au demeurant) lui répond avec flegme... futurs bibliothécaires, préparez-vous à en voir de toutes les couleurs! (photo: http://www.tetesaclaques.tv/)


vendredi 14 mars 2008

3x5 life to second life : 35 years of keeping up

Candy Schwartz, professeur à la GSLIS de l'université Simmons, présidente de l'American Society of Information Science and Technology est venue à la GsLIS de Mc Gill présenter une conférence sur l'intégration des innovations estampillées "Web 2.0" dans le domaine de la bibliothéconomie.
Dans le domaine des ressources :
- Google suggest Labs
- Scopus et Google Scholar
- Open content alliance
- Open Library
Dans le domaine de la fourniture, de l'agrégation de contenu :
- RSS4Lib
- Penntags
- LibX
- Library and Dspace
- information commons
- eXtensible Catalog
- iSchools
- Moodle (free software ; logiciel libre)
Je vous laisse découvrir ces différentes intégrations et applications regorgeant de possibilités.

dimanche 9 mars 2008

Longtemps après l'Office de la langue française du Québec, la France met en ligne un service de terminologie officielle

C'est dans l'édition en ligne du 8 mars du Monde que l'on peut lire : «Le ministère de la culture lance un site consacré à la langue française».

Le français est une langue vivante, bien sûr. Mais aussi extrêmement
mouvante. Tous les jours, il s'enrichit de nouveaux termes, en déforme certains
pour en inventer d'autres et, à l'inverse, en voit disparaître qui, peut-être,
reviendront plus tard, parés ou non d'un usage ou d'un sens un peu
différents.
(...)
Ce site permettra d'accéder à des rubriques qu'on nous promet actualisées
en permanence, contenant les termes publiés dans chaque secteur, de rechercher
l'équivalent français d'un terme étranger (brainstorming, think tank, etc.) ou
de consulter la définition d'un mot apparu dans l'actualité. (...)

En espérant que les médias français auront la brillante idée de l'utiliser conjointement avec le Grand dictionnaire terminologique pour enfin comprendre que les concepts exprimés en anglais existent déjà, la plupart du temps, en français et que leur utilisation inefficace de termes anglais démontre davantage leur incompréhension de la langue anglaise que leur bilinguisme.

Je suis française, résidante du Québec depuis 12 ans et surprise d'entendre ma mère utiliser de plus en plus de termes anglais quand elle me parle des nouvelles - elle ne parle pas anglais - alors qu'elle comprendrait mieux de quoi il s'agit exactement en français et commente d'un Ah bon!!! quand je lui donne la traduction pourtant toute simple de ces termes (car la plupart du temps il ne s'agit même pas de néologismes... ).

Je suis donc curieuse de voir comment la Commission générale de terminologie et de néologisme comprend la francophonie hors territoire métropolitain de la France...

À explorer : FranceTerme

samedi 8 mars 2008

Des citoyens du quartier Notre-Dame-de-Grâce fâchés par la fermeture de la BFH mettent sur pied un réseau bibliothécaire communautaire

Paru dans Le Devoir, Édition du samedi 08 et du dimanche 09 mars 2008, par Frédérique Doyon :

La bibliothèque Fraser-Hickson (BFH) est -- temporairement -- morte, vive
la Bibliothèque sans frontières! Des citoyens du quartier Notre-Dame-de-Grâce
fâchés par la fermeture de la BFH mettent en effet sur pied un réseau
bibliothécaire communautaire pour répondre aux besoins du quartier.

«On
travaille à créer un catalogue de librairie communautaire qui comprendrait tous
les livres que les gens du quartier acceptent de se prêter mutuellement», a
expliqué au Devoir Matt Trowell, un résidant du quartier qui a été
particulièrement actif dans la lutte pour sauver la BFH. Il mène ce projet avec
une douzaine d'autres citoyens. La Bibliothèque sans frontières (BsF) compte
pour l'instant un catalogue de 100 titres en diverses langues (arabe, espagnol,
allemand, anglais, français) qui couvre une variété de genres et d'auteurs. On y
trouve notamment Der Blaue Reiter, une petite publication muséale sur le groupe
d'artistes allemands du même nom fondé au début du siècle dernier, entre autres
par Vassily Kandinsky, un ouvrage d'Italo Calvino en espagnol, Por qué leer los
clásicos, Les Histoires inédites du Petit Nicolas de Goscinny et Sempé ainsi que
Finnegans Wake de James Joyce. (...)

Lire la suite

mercredi 27 février 2008

Veille sur la veille : nouveaux outils et nouvelles pratiques

En vous abonnant au blogue Outils Froids, vous aurez la chance de découvrir des outils qui pourraient vous aider à améliorer votre veille et à l'automatiser. Il s'agit d'un site de veille sur la veille...

Mes collègues inscrits en Gestion stratégique de l'information (GSI) devraient y apporter une attention particulière.

Cette semaine, ce qui a retenu mon attention dans les billets, c'est le service suivant :

The NewsExplorer uses JRC developed technology to automatically generate
daily news summaries, allowing users:

to see the major news stories (news cluster) in various languages for any specific day: the clusters are ranked according to the number of articles contained in the cluster;
to compare how the same events have been reported in the media written in
different languages
.
Si vous ne voulez pas manquer l'événement ou les événements qui occupent toutes les places médiatiques à travers le monde, en 19 langues, le tout réparti sur toute la planète, cela semble être l'endroit où regarder.

Question fiabilité : c'est une entité officielle de l'Union Européenne.

L'auteur d'Outils Froids a exploré le site sérieusement et nous résume ainsi les possibilités qu'il a repérées :

  • clusterisation

  • reconnaissance d'entités nommées

  • cartographie dynamiques

  • histogrammes de fréquences

  • pages thématiques dynamiques

  • détection de tendances sur l'actualité

  • fils rss...

Concernant les problèmes liés à la recherche multilingue, vous serez intéressés de savoir que :

«By default the system searches for news articles from all sources written in the selected language.
You can refine your search by selecting news sources or languages you are interested in.
» (NewsBrief - Advanced Search)
Il faut donc soi-même être multilingue.

Allez voir!!! Newsbrief et NewsExplorer

dimanche 24 février 2008

Portail arabe des sciences de l'information

Le portail arabe des sciences de l’information et de la communication est une initiative collective de chercheurs appartenant à plusieurs pays arabe.
Son principal objectif est de favoriser le développement d’une communauté académique solidaire et collaborative par la mise en réseau des chercheurs et la mise en place d’espace de publication.


Il vise :
  • La mise en réseau des chercheurs
  • Le développement d’une culture collaborative basée sur le travail collectif, ouvert et pérenne
  • Le renforcement de la capacité des chercheurs arabes à publier et à valoriser publiquement
  • leurs travaux, et à agir et intervenir dans le débat sociétal sur les médias et la communication.

Composantes du portail

  • Actualités de la recherche arabe
  • Annuaire arabe des sciences de l’information et de la communication
  • La revue arabe des sciences de l’information et de la communication
  • Les archives ouvertes : L’espace « archives ouvertes » se veut un espace où les chercheurs arabes peuvent déposer leurs productions déjà publiées dans des revues scientifiques. Cet espace permet de disséminer la production arabe et de favoriser l’accès des chercheurs arabes aux productions de leurs collègues partout dans le monde arabe.

samedi 23 février 2008

Fan de livres, vous ne savez plus où les mettre...

... pourquoi pas dans les escaliers de l'appartement. En Europe, on est particulièrement créatif quand il s'agit d'optimiser l'utilisation de l'espace qui coûte cher au pied ou au mètre carré.

Pour l'anecdote, voici un exemple tout à fait intéressant et esthétique d'aménagement dans un appartement victorien : une bibliothèque dans les escaliers.


Diaporama original :

jeudi 21 février 2008

BD - Des super bibliothécaires


Pour les fans de bande dessinées, des BD dont les bibliothécaires sont des héros trouvées via voi(e)x du fou. Certains connaissent sans doute déjà, d'autres non.



Bookhunter c’est l’enquête de l’agent Bay et son équipe de policiers pour
retrouver un voleur et faussaire. Dis comme ca c’est banal, mais…
cette brigade c’est celle de la Public Library de Oakland ! Ce sont des policiers
des bibliothèques.
À lire en codex ou en «rouleau»... sur le web.




REX-Libris : Le Librarian se bat contre les gêneurs de la bibliothèque des séides ne
respectant pas les règles de la bibliothèque !
... par James Turner, mais pas celui de l'EBSI.

mercredi 6 février 2008

Et voilà!

Hé oui, le ministère de l'Éducation s'est finalement décidé à annoncer, dans un communiqué, l'embauche de bibliothécaires pour les écoles de la province:

Enfin, le Plan d'action sur la lecture à l'école est renouvelé pour une autre période de trois ans. Il sera bonifié par l'ajout d'un nouveau programme d'embauche de bibliothécaires scolaires, une mesure évaluée à 22 millions de dollars par année. « Ces professionnels possèdent une connaissance approfondie de la littérature jeunesse. Ils viendront soutenir les commissions scolaires dans l'acquisition de nouveaux livres, en plus de permettre une meilleure exploitation pédagogique de ceux-ci », a affirmé Mme Courchesne.






dimanche 3 février 2008

Les Archives à l'affiche

Vous cherchez des idées de “sorties archivistiques” ou encore des informations concernant le rôle et les fonctions des archives dans la société, le blogue Les Archives à l’affiche est un espace interactif pour savoir tout ce qui se passe dans le domaine de la diffusion et de la mise en valeur des archives.

Cet instrument de veille à la portée de tous permettra de faire connaître :

  • les nouvelles expositions réelles et virtuelles présentant des documents,
  • les nouveautés littéraires,
  • les films et les émissions de télévision qui utilisent les archives,
  • les articles de journaux qui font mention des archives et du travail des archivistes,
  • des évènements de l’actualité pour lesquels les archives ont joué un rôle de premier plan, etc.
Pour rester branché, visitez-nous régulièrement ou abonnez-vous.

Pour participer au blogue, vous pouvez vous inscrire en envoyant un courriel à l’adresse suivante archives.alaffiche@gmail.com.

lundi 28 janvier 2008

Les bibliothèques scolaires à la une du Devoir


Bref retour de ma part sur ce blogue pour utiliser l'auditoire qui est probablement plus large que sur le mien.

Ce matin à la une du quotidien Le Devoir, vous trouverez un article sur les nouveaux postes de bibliothécaires promis dans les écoles depuis la fin de l'été dernier aux étudiants de l'EBSI.

L'article cerne bien l'importance de notre profession pour le développement pédagogique des élèves à l'ère du numérique.

Reste plus qu'à espérer qu'il y a réellement 20 postes offerts par année et qu'il y ait 20 diplômés intéressés de les combler.

vendredi 25 janvier 2008

Medline passée en revue pour mesurer le plagiat scientifique

On peut lire dans Le Monde.fr un article intitulé «Un logiciel contre le plagiat scientifique», mis en ligne le 24 janvier 2008.

(...) deux chercheurs du Southwestern Medical Center de l'université du
Texas, Mounir Errami et Harold Garner, ont ausculté une base documentaire
médicale américaine - Medline - où sont indexés, avec des résumés, 17 millions
d'articles publiés dans plus de 5 000 revues de quelque 80 pays.
(...)
Ils l'ont passée au crible d'un moteur de recherche, eTBLAST, capable de
repérer les "similitudes".
(...)
Les 70 000 articles suspectés d'être des doublons ont été mis en ligne, au
vu et su de la communauté scientifique (http://spore.swmed.edu/dejavu). Huit pays - Allemagne, Canada,
Chine, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni -, qui totalisent 75 %
des citations de Medline, sont aussi les principaux pourvoyeurs de
copistes.

Article de Pierre Le Hir aussi paru dans l'édition imprimée du Monde, le 25 janvier 2008

mercredi 23 janvier 2008

Le réseau social des amateurs de lecture

En plus des réseaux sociaux que l’on pourrait qualifier de généralistes, il existe, sur le Web, des communautés dont la structure favorise le réseautage et tire parti de l’intelligence collective de ses utilisateurs, mais qui sont centrés sur un thème précis. Un de ces sites, LibraryThing, se penche sur le thème du livre. Sans doute cela arrivera-t-il à passionner, voire animer d’un enthousiasme sans précédent les étudiants de l’EBSI, que nous savons être de véritables mordus de lecture.

Contrairement à d'autres réseaux sociaux que nous ne nommerons pas, sur LibraryThing, le moyen d’impressionner la galerie n’est pas par son nombre d’« amis » ou par le nombre de lourdes, lourdes applications que l’on a rajouté à son profil, mais bien par la quantité de livres que l’on possède dans sa bibliothèque personnelle. Notre profil, en fait, est composé avant tout de cette vitrine, que l’on a soigneusement préparé en nourrissant le système des livres de notre collection. Pour ce faire, il suffit d'entrer le titre ou l’ISBN de nos livres. LibraryThing se charge alors d’importer les données bibliographiques d’une variété de sources, dont le catalogue de la bibliothèque du Congrès, Atrium, ainsi que l'ennemi des libraires indépendants, et j'ai nommé: Amazon. Les données préparées par ce marchand des temps modernes sont souvent de moindre qualité, mais elles permettent d’associer à de nombreuses notices de LibraryThing une image de la couverture des livres, ce qui est beau.

Pour chacun des livres de notre bibliothèque personnelle, on peut associer des mots-clés, notre critique personnelle et notre évaluation, et ainsi de suite. Par un sorte de modèle FRBR adapté, le système sépare l’« œuvre » de notre propre édition, ce qui permet la mise en commun de toutes les critiques d’un même ouvrage et la constitution de forums de discussion pour chaque œuvre, tout en nous permettant d’indiquer des mots-clefs et autres notes qui ne resteront associées qu’à notre exemplaire.

Grâce à un quelconque algorithme magique qui profite de l’ensemble des collections des membres, on peut même se faire proposer des suggestions de lecture, ce que nous avons tous besoin pour meubler notre trop-plein de temps libre. Ajoutez à cela de nombreux groupes de discussion, un blogue, un wiki, l’accès à des statistiques — du genre « auteurs les plus populaire », « livres les mieux évalués », « membres ayant le plus de livres en commun avec vous » — et vous voilà avec une communauté dynamique et bien rodée.

Le site est bien conçu, et ressemble même à ce que pourrait devenir un catalogue de bibliothèque « 2.0 ». Pour l’instant, 39 véritables bibliothèques (toutes des Etats-Unis sauf trois : une d’Irelande et deux d’Australie) utilisent déjà LibraryThing pour gérer leur catalogue. Y a-t-il lieu de s'inquiéter?

La compagnie (à but lucratif) derrière ce site tente de faire participer les utilisateurs en faisant un appel aux suggestions des membres par le moyens de forums et d'un groupe à l’intention des bibliothécaires, en plus d’un wiki. La compagnie est gérée par un développeur Web du Maine, Tim Spalding, et emploie une bibliothécaire et archiviste nommée Abby Blachly. Leur service est gratuit jusqu'à concurrence de 200 livres. Pour pouvoir en inscrire davantage sur son profil, il faut être prêt à payer 10$/an, ou 25$/année, ce qu’une large proportion des 345 852 membres ont été prêts à faire.

Personnellement, je vois 2 utilités principales à un site comme celui-là:


  • Cela permet d'avoir une vue d'ensemble de sa collection, des livres pas encore lus, notamment. Par exemple, j'ai pu voir que je n'ai lu que 65% de mes livres (après élagage des livres non désirés). Cela m'a poussé à prendre la résolution de ne pas acheter de nouveaux livres avant d'avoir lu au moins 75% de ce que je possède. C'est louable!

  • Advenant que nous fassions tous la même chose (c’est-à-dire y dressions l'état de notre collection), ce site serait un bon terrain pour connaître l’état des habitudes de lecture de la communauté de l’EBSI, ce qui pourrait certainement susciter de nombreuses discussions intéressantes et même, des échanges et prêts de livres.



Pour l’instant, le « groupe québécois » ne compte que 5 membres, et le « groupe de l’EBSI », que je viens à l’instant de créer, ne comporte que moi. Mais pour combien de temps ?

En français: www.librarything.fr

Vert: Certificat Archivistique
Rouge: Certificat GIN
Jaune: M1
Orange: M2

Abonnez-vous à un (ou plusieurs de ces agendas)